Choix de cours : et si on baissait la pression?
Tu arrives en fin de secondaire 3 ou 4 et tu sens la pression monter concernant ton choix de cours? C’est tellement normal : entre les adultes qui insistent sur le fait que ce choix est décisif pour ton futur, et toi qui n’a peut-être aucune idée de ce que tu veux faire, c’est la recette parfaite pour la panique!
C’est un choix, pas LE choix
Décider de tes cours, et plus tard, de tes études, c’est pas mal la première grande décision que l’on te demande de prendre par toi-même. Évidemment, cela génère une certaine angoisse : peur de se tromper, peur de décevoir les parents, peur de ne jamais trouver de travail, peur de rater sa vie au complet.
C’est important de prendre un pas de recul: le choix de cours, c’est certes un choix important, mais ce n’est pas LE choix qui va définir toute ta vie.
Tu as l’avenir devant toi, et tout le temps de changer d’avis et d’intérêts. Le parcours professionnel, ce n’est pas une ligne droite! Au contraire, ça évolue avec les temps, les rencontres, les opportunités. Beaucoup d’adultes reviennent aux études, c’est bien la preuve qu’on peut changer de voie en cours de route.
C’est OK de se tromper!
Il faut bel et bien se décider, et le bon choix sera celui qui fait du sens pour toi. Si c’est le bon du premier coup et que tu t’épanouis dans ta scolarité, bingo! Si ce n’est pas le cas, dis-toi que tu auras acquis une nouvelle expérience, qui t’aidera à te réorienter dans un programme qui te correspond davantage.
Les conseiller.ère.s d’orientation peuvent t’aider à trouver ce qui t’allume le plus en ce moment – et saches que tu peux en consulter tout au long de ton parcours professionnel ! C’est dire à quel point la vie est loin d’être linéaire.
Se forcer, c’est risqué
Se forcer à suivre des cours qui ne te plaisent pas, c’est prendre le risque de te démotiver. Cela peut impacter ta moyenne, et finalement, nuire à ton dossier scolaire.
Si tes parents insistent pour que tu ailles dans un programme précis, essaie d’en discuter avec eux pour comprendre ce qui les poussent à t’imposer un choix qui n’est pas le tien. Démontre-leur que tu es digne de confiance et que tu peux décider par toi-même, en assumant les potentielles conséquences de ton choix (par exemple, si tu changes finalement de programme). Parle-leur également de tes intérêts, de ce que tu imagines pour ton futur, afin qu’ils comprennent mieux ton choix.
Plein d’options
C’est vrai que certains programmes au Cegep demandent des cours précis. Mais il y a plusieurs options possibles si tu n’as pas choisi ce profil initialement : session d’été, cours d’appoint… Ici encore, les conseiller.ère.s d’orientation peuvent t’aider à ne pas te démoraliser si tu n’as pas opté pour la voie traditionnelle.